Dans un souffle, parcourant mon cou et étouffant
Dans un souffle, parcourant mon cou et étouffant mon pouls
Je me suis endormie, sur le flanc de la cime, rêvant à vous
Vous qui avez volé mon enfance, vous qui m’avez volé tout
Et qui m’avez ensuite laissée, seule dans la pénombre, sans un sou
Je n’ai plus qu’une pensée qui traverse mon corps, inhabité
Partir loin de cette contrée, loin de tous ces mal-aimés
Bâtir les nouveaux souvenirs de poètes controuvés
Dans mes rêves, dans mon monde imaginaire périmé
L’humanité n’est qu’un mensonge, une pure erreur
Si Dieu existait, pourquoi aurait-il créé des trompeurs ?
N’êtes-vous pas là pour nous éclairer, fin du malheur ?
Nous faire réaliser, nous faire compter nos dernières heures…
Pendant toutes ces années, je rêvais de votre arrivée
Alors maintenant vous êtes là, pourquoi m’acharner
M’acharner à me convaincre de vous détester
Tandis que vous êtes la personne que j’ai toujours aimée
de musyka