Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ecrivains Néopiens
1 juin 2006

Une brise légère caressait les eaux,Le Soleil

Une brise légère caressait les eaux,
Le Soleil éclairant la scène de là-haut,
Reflets d’or et d’argent sur la mer de saphir,
Heureux, Poséidon contemplait son Empire...

La présence animale se faisait discrète,
Des sirènes chantaient ; une scène parfaite ?
Un pêcheur admirait la magie de l’instant.
Lassé, Poséidon, joua avec le temps...

Une première lame, signe précurseur,
Le vent s’amplifiait, annonçant le malheur,
Les sirènes parties, la mer paraissait vide,
Poséidon créait un orage, placide...

Bourrasques et tonnerre, les flots se déchaînaient !
Funestes déferlantes, l’eau se déchirait !
(Prends garde, frêle esquif ! La mer avale tout !)
Poséidon, serein, créait un monde fou...

Caché par les nuages, l’impuissant Soleil,
Cessa d’illuminer cette mer en éveil,
Abandonnant les eaux au chaos de l’orage.
Poséidon, le roi, donnait vie à sa rage...

(-Et toi, sur ton bateau, pauvre petit marin !
Tu subissais ainsi, le châtiment divin !
Ta barque retournée, synonyme de Mort,
Tu essayas en vain de rejoindre le port...)

Poséidon calmé, le Soleil reparut,
Contemplant les dégâts, soudain il aperçut
Une forme, un cadavre ; celui du pêcheur...
(-Sur le divin visage, un sourire moqueur...)

plude DN

Publicité
Publicité
Commentaires
Ecrivains Néopiens
Publicité
Publicité