ma famille : la nature

fuyant les miens,
ceux qui se disent humains,
j'marchai à pied,
pour rejoindre la foret.

J'ai tout de suite trouvé ma place,
au plus profond de son coeur de glace.
assie dans la terre,
parmis mes freres.

La nature, cette grande famille,
j'ai comme l'impression d'etre sa fille
je la comprend, nous sommes mourants
a quoi servirait l'immortalité finalement ?

un cri sauvage, en face de moi,
un ecureuil qui me regarde,
il s'approche, mais apres repars avec garde
s'il est prudent apres tout c'est son choix

la riviere qui ruisselle plus bas
la vue de la montagne à travers les pins
dans le ciel bleu quelques nuages ça et la,
et l'air qui m'entoure, toujours aussi sain

et a regret je repars
pour rejoindre le monde des humains

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m'laissant guider par le destin,
cette fois je suis allée plus loin,
voulant trouver la paix,
dans le coeur de cette foret

le vent se lève,
comme dans un reve,
mais moi je reste, ouvrant mon coeur,
voulant m'rapprocher d'la nature, m'eloigner d'la rancoeur

n'y croyant pas j'espere pourtant,
qu'elle viendra à moi un jour enfin.
je voudrai tant savoir entendre ce chant
que la faune et la flore nous chantent si bien.

Des dizaines de fourmis venant pas à pas,
qui explorent mon corps;
je les laisse faire, je ne bouge pas
elles doivent me prendre pour un mort

nous les hummains pourquoi sommes nous à part ?
pourquoi avons nous rejeté l'amour qu'on nous offrait ?
je regrette fort d'etre l'une des leurs mais maintenant c'est fait
je voudrai tant qu'on jour on soit guidés par le phare

ce phare qui brille au loin, celui de la raison
soudain je vois l'une des miens qui s'assied devant
il faut croire que je ne suis pas la seule à voir ce phare
mais va-t-il un jour nous guider? je ne rève pas il est bien la

va-t-on un jour oublier ?
oublier noter orgueil et cette envie de pouvoir,
va-t-on enfin ouvrir les yeux, réaliser ?
réaliser a quel point notre monde est fait d'artifices, de mensonges et de pouvoir ?

c'est à nouveau à contre coeur,
que je repousse toutes ces questions,
et que je repars, quittant le pays des fleurs
ce n'est pas aujourd'huit que j'aurai mes réponses, je tourne en rond...

de ranorny