poème instantané
Isolée dans ma chambre silencieuse,
Malgré toutes mes richesses, je suis si malheureuse,
Tu as quitté cette Terre pour un monde meilleur,
En faisant fi de ce que pouvait en subir mon cœur.
Pourquoi m’as-tu délaissée en cette terre cruelle?
Tu as quitté cette vie pour une plus belle.
Mais où ton âme est-elle allée se poindre?
Peut-être pourrais-je un jour la rejoindre.
J’ai tellement pleuré sur ta tombe,
Que même un chevalier de la Table ronde,
Ne pourrait me redonner goût à la vie,
Je crois bien en avoir fini avec celle-ci.
Mon bel amour!
Pourquoi avoir mis fin à tes jours?
Tu aurais dû en parler avec moi,
Pour qu’au moins je parte avec toi.
Dans mon infinie tristesse,
Âme errante que je suis dans cette pièce,
De merveilleux souvenirs jaillissent de ma détresse,
Je les revis en laissant de côté ma nouvelle faiblesse.
Je sais que de là-haut tu veilles sur moi,
Mais j’ai tant envie d’être dans tes bras,
De rester blottie contre toi,
D’entendre une dernière fois ta voix.
Quand je t’ai trouvé mort,
Tout raide était ton corps,
Pourtant si souple jadis,
Ton cœur, ta vie,
De toi, tu avais tout détruit.
de Alquaràmë