le bal des morts
Il perce le silence,
De sa voix rauque,
Puis entre dans la danse
Sinistre et glauque...
C’est le bal des morts qui tournoient et virevoltent !
-Bal macabre !- Les os à nu, l’air désinvolte,
S’amusent au château de feu le roi maudit,
Des corps décomposés, squelettes et momies.
Ne vous approchez pas !
La Mort y rode...
Sans y trouver de proie,
-Drôle de méthode !-
C’est l’ironie du sort de voir ainsi la Mort,
Chercher parmi ses victimes le réconfort !
Le temps où l’on craignait de la voir approcher,
Est révolu. On sait comment la repousser.
Mais elle n’est pas à plaindre,
Cette traîtresse,
Elle aime faire geindre...
-Sombre déesse !-
Les corps tournoient et volent, encore, toujours plus vite !
Les danseurs experts au dernier moment s’évitent,
Pulsions d’adrénaline, curieuses sensations,
Qu’ils avaient oubliées, depuis leur «ascension»...
Le bal des morts prend fin
Quand vient l’aurore ;
Le jour est aux humains,
La nuit aux morts.
impro de DN