23 juin 2006
lettre de la mort a un mourant
Toi dont la vie ne tien qu’à un fil,
Qu’à tout moment tu peux cesser,
Cesser de penser il suffit de percer,
Ta mince peau pâle et fragile,
Sans te rendre conte de ta chance,
De cette occasion unique offerte,
Tu vas craignant perpétuellement ta perte,
Tu redoute à jamais cette délivrance,
Mais moi je te le dis en ce sombre soir,
Ce jour approche, ce moment redouté,
Que tu sais si bien ne pouvoir éviter,
Cesse de craindre, reprend espoir,
Tu dis comme une éternelle ritournelle,
Que ta vie unique est misérablement courte,
Tu lui dis moqueusement «toi, je t’écourte »,
Sache que l’éternité est le don le plus mortel
impro de tilis
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