monde de carton
Je m’endors sur mon oreiller, la tête bien haute
Regardant, grincheuse, les moutons qui sautent
Âme quittant mon corps, je suis en voyage astral
Épiant le monde, du haut de ma navette spatiale
Les étoiles ne sont que des papiers chiffonné doré
Reluisant de crayon brillant étendue mais inégalé
Elle sont là par milliers, suspendues par des cordes
Recouvrant de lumière la peinture ciel qui les borde
La Lune, une grosse boule de plastique flottante
Dont les bombes de la Terre on creusé des fentes
Elle est là, irréelle, veillant sur nous, endormis
Nous qui ignorons tout de la vie, dans nos lits
Les arbres sont en carton, maculé mal habilement
De loin, les difformités sont balayées par le vent
Le Soleil n’existe pas, c’est un feu qui n’a pas été éteint
L’eau est une illusion du ciel, il n’y a plus rien
Je me réveille pendant cette froide nuit mouvementée
Je ne vois plus le monde de la même sorte de qualité
Tout est faux, tout comme nous, humains robotique
Exécutant les mouvements programmés mécanique