doutes
Seule au fond de la nuit, pleurant en silence,
Le regard perdu derrière le voile de souffrance,
Le doute s’insinua, poison dans ma conscience,
Je doute, redoute, pleure sans fin ton absence,
Moi qui n’étais qu’un pauvre être sans âme,
Tu fis fondre mon cœur y fis jaillir mes larmes,
Enfonça le doute du regret tel une lame,
J’errai démunie dans se monde sans armes,
Semant dans mon cœur tel un champ une graine,
Naquit sur ma terre l’amour et la haine,
Je t’aime, je te hais, plonge mon âme dans la peine,
Soudain le doute coula dans mes veines,
Mais qui suis-je vraiment et que ferais-je demain,
En relisant ses lignes écrites de chagrin,
D’encre de la mélancolie, ô triste refrain,
Je veillai dans ma tête jusqu’au petit matin,
Un visage ravagé, les yeux dans le vide fixés,
Le teint livide, les doigts maintenant décharnés,
Un corps vide, d’amour et de haine animé,
J’ai perdue ma raison, chant de l’éternité
Je te laisse ses mots sur un bout de papier,
Car l’amour et la haine finiront par trépasser,
Je t’aime, je te hais
impro de tilis