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Ecrivains Néopiens
6 septembre 2006

ni noir, ni blanc

Tout autour de moi, Il s’est arrêté et je le poursuis,

Grise voûte impénétrable au cœur des tourments,
Où seuls percent futiles rayons de la déchue clarté,
Quand derniers lambeaux du règne de l’obscurité,
Éloignés, furent chassés par vents et torrents,

Empêche-le de partir, ô toi fuyard de l’obscur,

Là où rencontre l’immaculée blancheur céleste,
Plongeant vers les sombres plaines oubliées,
Recueil de tous moments doucement écoulés,
Amèrement regrettés, sous le voile funeste,

M’écartant du sentier, je voulu le trouver dans la nuit,

Macabres écueils dans les champs, entre deux,
Prisonnier du présent de ses tristes instants,
Ses joies, ses souffrances et mélancolies d’avant,
Le monde s’embrouillai quand je fermai les yeux,

Passager instant, je l’aperçu tel un murmure,

Rappelé au présent, lorsqu’Il reprit, sans prévenir,
Sous l’insolite appel de quelques oiseaux marins,
À nouveau résonna son des vagues, leur refrain,
Écoute-le, il est là, revenu ton unique avenir,

Suis-le, suis le sentier qu’il traça sous la pluie,

impro de tilis

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