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Ecrivains Néopiens
21 juin 2006

Ses grands yeux rivés vers l'abîmeParlent en une

Ses grands yeux rivés vers l'abîme
Parlent en une muette prière.
Oui, car, au fond d'elle, elle espère
N'avoir eu qu'une seule victime.

Mais son apparence innocente
Dissimule une réalité
Qui, tôt, vous fera reculer
Cachée dans son coeur, la Mort lente.

Non, elle n'y peut pas grand-chose.
Et ses beaux yeux bleus te supplient
Vous disent: Vas t-en, je t'en prie.
Fatales épines, mortelle rose...

L'amour, non, nul doutes sur ceci,
Est bel et bien la pire des morts.
Oui, car, tous, nous le croyons fait d'or
Alors qu'on souffre sans repis.

Elle en a donc tellement tués,
Mais ça, elle ne le sait pas.
Croire qu'elle t'as seulement tué, toi,
Ca la fait déjà moins pleurer.

L'amour est un mortel poison,
Qui, très lentement nous consume.
Et, à la lueur de la lune,
Elle va en perdre la raison...

plume3impro de zyl

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