22 juillet 2006
orage
Le ciel se déchaine tel l’écho des pensées,
Coup de foudre éternel de mon âme peinée,
Blanche lame illuminée reliant ciel et terre,
Une seconde éternelle perçant l’éphémère,
Une âme déchue flottant entre deux mondes,
Voyant passer le temps, égrainer les secondes,
Gardée prisonnière du lieu brodé de miel,
Limite où l’éveil ne peut vaincre le sommeil,
Le vent du regret amer souffla ma volonté,
Ne voulant reprendre conscience j’abandonnai,
Sous la pluie sans repaires j’ai perdue le nord,
Alors je restai là, restai attendre mon sort,
Une seconde éternelle perçant l’éphémère…
impro de tilis
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