mortelle, cette fête...
On l'a retrouvée là au milieu d'un nuée,
D'un essaim de co***rd tous bien trop exités,
Personne n'a su jamais comment l'annoncer,
"Madame, Monsieurs, votre fille fut pietinée."
Sur ce ton froid et neutre, le vieux commissaire,
Un homme dur, insensible...sauf à la bière,
Déclarait aux deux éplorés, les père et mère,
La mort de leur fille par ceux perdant leurs nerfs.
Elle pleine de vie n'aurait pas du mourir,
C'était une fête sans problèmes, mais pire
Que tout pour elle, il y avait ce fort désir,
De "les" asticoter jusqu'à n'en plus finir.
Ce n'était personne, bien sur, évidemment,
Ni eux ni lui, personne ne n'était TROP présent,
Pour commetre ce crime, la tuer en dansant,
Tous sont des vrais coupable et tous sont "innocent".
De cette fête, il ne restera plus que ça:
Au lendemain matin, quelques gueules de bois,
Des fatigués qui ne se reveilleront pas,
Et une morte sanglante seule en son drap.
de zyl