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Ecrivains Néopiens
6 septembre 2006

a vous tous

À vous tous…

À celle pour qui les étoiles se levèrent avant le couché solaire,
Pour qui ne peut vaincre l’amer, tristesse n’est qu’éphémère,

À celle qui ne croit être qu’ombre, pensée fugitive dans le surnombre,
Mais sortant de la pénombre, importante pour grand nombre,

À celle sirotant son thé le jour, notre délireuse de toujours,
Sans elle qui serait la pour, enchaîner blague sur blague, tour à tour,

À celle hybride des méchants, tantôt dragon tantôt lycan,
Sortit le soir à la lune hurlant, sur sa joue coula une larme de sang,

À celle à qui chaque jour nouveau, je venais dire mon refrain « illo… » »
Toujours joyeuse malgré les flots, de larmes, de sang, jour renouveau,

À celle aux Anciens revendiquant parenté, dragons de bronze ou cuivrés,
À la poésie sombre mais éclairée, le règne des volatiles étant arrivé,

À celle qu’on pourrait confondre, avec la vache mais qui fait fondre,
Tristesse et peine se font tondre, qui rit et blague elle va nous pondre,

À celui à qui j’ai donné mon cœur, qui m’éclaira dans la noirceur,
Éloignant de notre chemin la peur, sécha mes pleurs,

À celle qui pour nous fonda, ce coin de paradis y posa ces lois,
Ses joies, ses peurs elle nous confia, dois-je la nommer, elle à qui je dois…

À celle par quelques notes annoncée, vous saurez sans doute de qui je parlai,
Discrète qui voulu nous quitter, tu compte pour moi plus que je ne l’avouai,

Voilà, aux personnes qui s’y reconnaitrons, je voudrais dire sans autre façon,
Merci milles fois et à d'autres pardon, pour cet été dont nous rêvions,

impro de tilis

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